quinta-feira, 28 de agosto de 2008

AVIS AUX NOUVEAUX IMMIGRANTS

Vous venez de France, d’Haïti, du Zaïre, du Vietnam ou de n’importe quel pays normal. Vous avez immigré au Québec durant l’été. Vous trouvez ça beau. Vous avez adoré le chaud soleil du mois de juillet. Et les couleurs féériques de l’automne. Jeudi dernier, quand vous avez vu la première neige tomber, vous avez été charmé. Une vraie carte postale. Pauvres nouveaux Québécois! Il faut, à tout prix, vous prévenir. Il faut que vous sachiez. L’hiver, ce n’est pas une chanson de Gilles Vigneault. L’hiver, c’est une chanson de Black Sabbath! La petite neige de jeudi dernier, ce n’était pas l’hiver. C’était la fin de l’été. L’hiver, c’est autre chose. Vous n’avez encore rien vu. Et si vous n’êtes pas préparés psychologiquement à faire face à la musique, vous allez disjoncter. Vous allez retourner chez vous! Et comme on vous aime, et qu’on veut vous garder, laissez-moi vous apprendre quelle sera votre dure réalité.

Un matin de la semaine prochaine ou de la suivante, vous allez vous lever, innocent. Vous allez sortir et paf! Ça va vous frapper! Dans les gosses! Le froid! Il va faire moins dix dehors. Avec le facteur vent, moins trente. Votre corps va se demander ce qui se passe. Vous allez regarder autour de vous. Vous allez tenter de trouver des gens pour vous expliquer cette horreur. Mais vous n’allez voir personne. Vous n’allez voir que des manteaux passer. Bien sûr, il y a des gens dedans. Mais vous ne les verrez pas. Tellement ils sont emmitouflés. Vous, nu-tête, avec votre petit imperméable, vous allez vraiment avoir l’aire d’un touriste. Parce que les Québécois de souche savent qu’il n’y a qu’une façon de survivre à l’hiver, c’est de porter plusieurs couches.
Avant de sortir de chez lui, le Québécois de souche met une camisole, une chemise, un chandail, un veston, des caleçons longs, des pantalons, des souliers, des bottes, un manteau en doudoune, un foulard, des mitaines et une tuque. Ça lui prend une heure pour s’habiller, mais quand il sort, il est prêt. Le néo-québécois tarde parfois à adopter cette pratique. Mais habituellement, après sa troisième pneumonie, il se décide à aller acheter son Kanuk. Et il troque le béret pour la tuque.

Transi de froid, vous allez embarquer dans votre Peugeot. Vous allez essayer de la faire démarrer. Elle ne démarrera pas. Elle est gelée, votre Peugeot. Vous allez devoir apprendre à pratiquer le sport national du Québécois : réchauffer son char. Le Québécois passe l’hiver à réchauffer son char. Avant de se coucher, le Québécois démarre son moteur pour être certain que son auto ne sera pas gelée, au matin. Puis, il se lève durant la nuit pour répéter la manœuvre. Et le matin, il se lève deux heures plus tôt. Une heure pour s’habiller. Une heure pour réchauffer son char. Le Québécois ne dort pas de l’hiver.

Après avoir appelé le CAA pour booster votre Peugeot, vous allez finalement arriver au bureau. Bleu et ahuri. Vous allez dire à vous confrères de travail : « Mais c’est épouvantable, c’est la Sibérie, le corps humain ne peut endurer cela. Merde! » Et c’est alors que vos confrères vont vous répondre : « Ça, c’est rien. Attends en janvier! » Et vous allez devenir blanc. Même si vous venez d’Haïti.

Puis, de la fenêtre de votre bureau, vous allez voir la neige tomber. Pas une petite neige folle, comme jeudi dernier. Non. Une vraie chute de neige. Avec des gros flocons, format Club Price. Vous allez trouver ça magique. Enchanteur. Attendez de sortir dehors! Vous allez dire votre premier tabarnak. Vous allez tomber sur le derrière. Parce que vous ne saviez pas que c’était si glissant que ça. Et si vous ne vous êtes pas cassé une jambe, vous allez essayer de retrouver votre Peugeot. Ensevelie sous un tas de neige de dix pieds. Vous allez devoir, pour la première fois de votre vie, déneiger votre automobile. Avec vos pieds. Vous n’aviez pas prévu vous acheter une pelle. Une pelle, dans votre pays, ça sert seulement pour enterrer les gens. Ici, ça sert à tous les jours, pour nous déterrer du banc de neige. Et vous allez voir que la neige ça semble tout léger quand ça tombe, mais ça pèse une tonne rendu au sol. Vous allez vous faire votre première hernie discale. Puis, si par miracle, votre Peugeot accepte de démarrer, vous allez prendre le chemin de votre maison. Vous n’êtes pas rendu! En hiver, quand il neige, conduire c’est du sport. Tout le monde se rentre dedans. Même les Québécois de souche ne se sont jamais habitués à conduire l’hiver. Ils conduisent tout croche. Comme vous. Vous allez sûrement rentrer dans le cul de quelqu’un. N’en soyez pas gêné. C’est normal. Dans quelques secondes, quelqu’un va rentrer dans le vôtre. C’est ainsi. La conduite en hiver, c’est une partouze.

Au bout de trois heures de pare-choc à pare-choc, vous allez finalement arriver chez vous. Dans la chaleur de votre foyer. Après avoir remis vos esprits en place, vous allez avoir le goût de manger au restaurant et d’aller voir un bon film. Cependant, vous avez eu votre leçon. Vous savez quoi faire. Vous mettez un gros chandail de laine. En dessous du manteau d’hiver que vous avez acheté ce midi. Et vous sortez de chez vous. Vous n’aurez pas le temps de faire deux pas. Vous allez paralyser. Vous allez devenir un gros glaçon. Un iceberg. Car, voyez-vous le soir en hiver, on ne sort pas au Québec. À moins quarante, même les phoques restent dans leur bungalow. Tous les Québécois de souche savent ça. Les soirs d’hiver, il n’y a qu’une chose à faire : regarder la télé. Si vous ne souffrez pas d’hypothermie instantanée, vous allez réussir à faire demi-tour. Et à rentrer chez vous. Pour de bon.

Vous allez vous coucher. En vous disant que c’est sûrement exceptionnel. Que demain, ça ira mieux. C’est pas exceptionnel du tout. Ça va être ainsi, à tous les jours, jusqu’au mois d’avril. Cent vingt jours d’enfer froid. Vous êtes prévenu. Un homme averti en vaut deux niaiseux. Il faut, quand même, que je sois honnête avec vous, chers amis immigrants. L’hiver québécois n’est pas exactement comme je le décris dans cette chronique. Il est bien pire! Bon hiver, quand même! Prenez soin de notre pays. Nous, on s’en va en Floride!

Stéphane Laporte
Chroniques du dimanche – La Presse



C'est finit

Depois de:

Quase desistir antes mesmo de abrir o processo achando que tinha algum trampo porque parecia bom demais
10 meses
R$ 3.000 de taxas
Muitos formulários
Sentir todas as emoções possíveis e imagináveis
Noites sem dormir por causa da ansiedade, bem como barras de chocolate comidas por causa dela
Despois de responder a exaustão as perguntas clássicas...1- Você já tem onde morar? 2- Mas você já tem emprego? 3- Mas você conhece alguém lá?
Muita, mas muita espera
Aprender a conjuga o verbo attendre em todos os tempos imagináveis, inclusive o Passé Simple e Subjonctif Plus-que-Parfait
Surpresas e alguns sustos

Hoje meu processo acabou! Fui no consulado pegar o visto! Agora é pegar as malas e ir.......mas e o frio na barriga?

segunda-feira, 25 de agosto de 2008

Quando não se tem nada a dizer

É melhor ficar com a boca calada....


Jade Johnson, Britain's No1 long jumper, was left angry and frustrated after the Olympic gold medal was won by a woman who has previously tested positive for drugs. Johnson was never in touching distance in the final, finishing seventh with 6.64m as the Brazilian Maurren Higa Maggi triumphed with 7.04m from her first attempt.

Five years ago, Maggi, 32, failed a test for the anabolic steroid Clostebol, although she was later cleared by the Brazilian Athletics Federation. She claimed that the substance was in her hair-removal cream. The International Association of Athletics Federations refused to ratify the acquittal and appealed to the Court of Arbitration for Sport, but Maggi, who had been sentenced to a two-year suspension, did not attend the hearing and served the suspension. "The more annoying thing for me was that she came back and won the Olympic Games," said Johnson. "That is the most annoying thing for me - ever.

"I don't think anyone should be allowed back, regardless. I still would only have come sixth but the girls a few down the line would have got a medal. I was hoping anyone would beat her.

"People should be banned for life if they take drugs. Simple as that. Two years is not long enough. I am sure you must still have it in your system and you must still have benefits.

"It's really frustrating when you train really hard. I didn't give my best today but if I was the girl in fourth place I would be really angry right now. You train really hard, you put everything in, you make sacrifices in everything."

"You know what, doping happens," Maggi said. "It was a bad accident for me. I knew I still have things to do. Today I came with gold, it is unbelievable."

Johnson's best came with her second attempt but Sweden's former Olympic heptathlon champion Carolina Kluft, who opted for the long jump instead of the multi-events, did not even make the cut. She was eliminated after three rounds in ninth with 6.49m but promised to stick with the discipline. "I was hoping to jump further but just to be part of this Olympics was great," said Kluft.

"Tonight it just did not work. My run-up was bad and I did not have the speed over the board. I know what it feels like to win gold and it is very good. But my inspiration comes from within. I am happy to have moved on and this was a new experience. I am carrying on with the long jump."

The Guardian, Saturday August 23 2008



sexta-feira, 22 de agosto de 2008

TOEFL

Saiu o resultado finalmente, muito feliz por não ter que repetir a prova.....

Reading Listening Speaking Writing Total
26 29 27 22 104

quarta-feira, 20 de agosto de 2008

The Best Meatballs Ever

Cada vez mais acredito que a carne moída é um dos ingredientes mais versáteis para se ter na cozinha.

Kibe, um molho a bolonhesa, empanadas, almôndegas, hambúrger, abobrinhas recheadas...as combinações e receitas são infinitas e podem sempre ser revisitadas.

Para o almoço de Dia dos Pais aqui em casa resolvi testar a receita de almôndegas do livro da Marcella Hazan, Fundamentos da Cozinha Italiana Clássica. Para a minha surpresa foram as melhores almôndegas que já comi na vida, simplesmente deliciosas.

Almôndegas

1 fatia de pão de forma
1/2 xíc. de leite
500g de carne moída(coxão mole ou patinho)
1/2 cebola picada
1 dente de alho picado
2 colheres de sopa de salsinha picada
1 ovo
2 colheres de sopa de azeite de oliva extra virgem
3 colheres de sopa de queijo parmesão ralado
1 noz-moscada
Sal e pimenta-do-reino
Farelo de pão ou fubá

Numa panelinha coloque a fatia de pão e o leite e ligue o fogo baixo. Quando o pão tiver absorvido todo o leite, pegue o garfo e transforme-o em uma papa. Deixe esfriar.

Numa tigela coloque a carne moída, a cebola, a salsa, o ovo, o azeite, o parmesão, uma pitada de noz moscada ralada na hora, a papa de leite e pão, sal e pimenta-do-reino. Misture delicadamente. Faça almôndegas de mais ou menos 2,5 cm de diâmetro. Passe-as ligeiramente no farelo de pão, fubá ou farinha de rosca.

Em uma panela suficientemente grande para acomodar todas as almôndegas em uma única camada, coloque óleo vegetal. Ligue o fogo médio altoe, quando o óleo estiver bem quente, coloque as almôndegas com uma espátula. Deixe-as dourar de todos os lados, virando-as com cuidado para não se partirem no meio.


terça-feira, 19 de agosto de 2008

Dream A Little Dream Of Me

Não consigo escutar outra coisa no iPod ultimamente.



sábado, 16 de agosto de 2008

A beleza onde ninguém desconfia

Nos 94 anos em que viveu serenamente, como convém a um baiano, Dorival Caymmi - o último patriarca da música brasileira - deixou cerca de 120 músicas, todas irretocáveis. O que tinha de ser aprimorado nelas, foi feito por ele mesmo, rigoroso que foi com cada verso e cada sílaba na interação com a melodia. No ensaio Caymmi: Uma Utopia de Lugar (Editora Perspectiva, 1993), seu conterrâneo Antônio Risério colocou em xeque o mito da espontaneidade em torno da criação do painho baiano. "O coloquialismo caymmiano costuma obscurecer o fato de que Caymmi é um artesão verbal consciente e paciente, como se o coloquialismo não fosse uma questão de estilo, ou como se a ‘espontaneidade’ não fosse uma questão de método. Caymmi, leitor de García Lorca, não levaria às vezes dez anos para compor uma canção. Escreveria um poema por dia. Caymmi é cristalino, coloquial, mas nunca desleixado", analisou.
Melhor exemplo é o do próprio compositor. Na biografia Dorival Caymmi: o Mar e o Tempo (Editora 34), escrita pela neta Stella Caymmi, Dorival descreve como concluiu, de maneira lapidar, uma de suas mais geniais e amadas composições, João Valentão. "Eu tinha achado: 'E assim adormece esse homem, que nunca precisa dormir pra sonhar, porque não há sonho mais lindo que sua terra, não há'. Depois, veio um contestador: 'Por que não diz sua vida?’. Eu fiquei entre vida e terra muito tempo, na dúvida. Aí achei que terra abrangia melhor, encorpava melhor, adocicava melhor a coisa, o pé na terra. E aí eu elogiava essa terra toda. Pois bem, isso durou nove anos, tempo que não se sentiu. Tempo não é para fazer sofrer. Não precisa armar um esquema para trabalhar em cima dele. Tudo nasce espontaneamente. No meu caso, forçado, em geral, não faço. Estimulado, provocado, não sei fazer."
Na música de Caymmi está expressa a mais completa tradução da Bahia, mas ela singra além do mar, das histórias de pescadores, dos temperos do vatapá, da doçura dos quindins de Iaiá, das sombras praieiras de Itapuã. É o samba de uma terra que deixa a gente mole e se instalou no imaginário nacional como o choro de Pixinguinha, a bossa de Tom Jobim, o agreste de Luiz Gonzaga, a exaltação de Ary Barroso. Todo mundo conhece Marina, Carinhoso, Garota de Ipanema, Asa Branca e Aquarela do Brasil.

O samba-canção Marina, lançado com enorme sucesso em 1947, teve mais de 60 gravações até o ano 2000. Além do autor, outras das maiores vozes da era do rádio - Francisco Alves, Dick Farney e Nelson Gonçalves - a gravaram no mesmo ano, quebrando um tabu na época. Outro de seus standards, Maracangalha ganhou fantasias novas incontáveis vezes desde 1956. Grande êxito de carnaval, só em 1957 foi regravada 11 vezes.
Rosa Morena, Só Louco, Nem Eu, O Que É Que a Baiana Tem?, Dora, Samba da Minha Terra, Saudade da Bahia são outros de seus clássicos inúmeras vezes revisitados, e modernizados a cada década, embora o cancioneiro de Caymmi embutisse em si a própria modernidade. Tudo o que suas canções exigiam eram aquele vozeirão emocionante de baixo cantante, trovejante e doce, iniciado em coro de igreja, acompanhando-se ao violão, mistura de primitivo com impressionista, como bem definiu Caetano Veloso. Não gostava que outros intérpretes gravassem suas músicas, no que a filha dileta Nana, uma de suas melhores intérpretes, vivia a provocar em tom de brincadeira: "Não 'tô nem aí', estou pouco me lixando. Já gravei muita coisa dele e vou continuar gravando. Ainda vou ganhar muito dinheiro em cima dele."
Caymmi não era mais rígido com os filhos do que era com os outros. Adorou o álbum de sambas que Nana, Dori e Danilo gravaram por ocasião dos seus 90 anos, em abril passado. Não gostava que cantassem errado suas letras, que modificassem a melodia, que adornassem os arranjos. Poeta do gingado, Caymmi tinha graça como ninguém. Quando canta que A Vizinha do Lado "mexe com as cadeiras pra lá, mexe com as cadeiras pra cá", a música faz o que diz a letra, no ritmo sincopado de samba sem firulas. Criador de estilo ímpar e sem seguidores, seu universo temático sempre abraçou as tradições populares. Foi a tradução dessa realidade, com uma singularidade estética - a qual, como diz Risério, "podemos perceber espontaneamente sem necessidade de apelar para o esforço crítico" - que Caymmi conseguiu se destacar no cancioneiro nacional, na época em que imperavam os maiores bambas do samba carioca.
Caymmi veio ter no meio deles em abril de 1938, quando pegou "um ita no norte", de verdade, trazendo na bagagem a vontade de ser jornalista e ilustrador. Incluiu na mala canções incompletas que terminou nas andanças noturnas pelo centro do Rio. A Preta do Acarajé, O Mar, A Lenda do Abaeté e O Que É Que a Baiana Tem?, com referências explícitas ao berço deixado para trás, estavam entre elas. "Eu ia sentir o cheiro do mar ali na Praça Mauá", recordou o compositor. A fase de nostalgia rendeu clássicos supremos como Saudade da Bahia e Peguei um Ita no Norte.
O Caymmi romântico cantou o amor cheio da melancolia e da doçura com que velou os mortos em cantos de incelença. Observador detalhista e generoso, imortalizou personagens de um jeito brasileiro naturalista. Como velho homem contemplativo do mar, enfeitiçou os sentidos com misteriosas histórias de pescadores, naufrágios e temporais, impregnado das forças da natureza. Ministro de Xangô, além de filho de Iemanjá, Oxalá e Ogum, de contas lavadas no candomblé de Mãe Menininha, iluminou a porção africana da cultura nacional em louvações aos orixás.
Carregou nas tintas da sensualidade das moças em movimentos de sambas gingados, com a picardia de quem dizia que gostava tanto de mulher que quando nasceu olhou para trás. Precursor dos movimentos modernistas da música brasileira popular, foi pilar consistente de João Gilberto, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa, Chico Buarque influenciando, conseqüentemente, a bossa nova, o tropicalismo, seus derivados e paralelos. A obra de Caymmi edificou-se acompanhando um século crucial da história do Brasil. Boa parte de uma contém a outra."

Lauro Lisboa Garcia - O Estado de S. Paulo



sexta-feira, 15 de agosto de 2008

Chegou!


Date/Time

Activity

Location

Details

Aug 15, 2008 11:46 AM


Delivered


st.clair. port. of. spain TT




8:04 AM


On FedEx vehicle for delivery


TUNAPUNA TT




7:38 AM


Int'l shipment release


TUNAPUNA TT




Aug 14, 2008 7:01 PM


Delivery exception


TUNAPUNA TT


Package at station, arrived after courier dispatch

7:01 PM


At local FedEx facility


TUNAPUNA TT




7:00 PM


Int'l shipment release


TUNAPUNA TT




4:10 AM


Departed FedEx location


MEMPHIS, TN




12:16 AM


Arrived at FedEx location


MEMPHIS, TN




Aug 13, 2008 4:32 PM


In transit


CAMPINAS BR




3:57 PM


In transit


CAMPINAS BR




8:46 AM


In transit


CAMPINAS BR




2:49 AM


In transit


CAMPINAS BR




1:19 AM


Left FedEx origin facility


SAO PAULO BR




Aug 12, 2008 3:30 PM


Picked up


SAO PAULO BR

sábado, 9 de agosto de 2008

Zuppa Inglese

A sobremesa que mais faz sucesso aqui em casa, do livro "Fundamentos da Cozinha Italiana Clássica" da Marcella Hazan.

Zuppa Inglese
1 receita de crema pasticcera
1 pão-de-ló
1 barra de 100g de chocolate meio amargo

- crema pasticcera
8 gemas
1 xíc. de açúcar refinado
1/2 xíc. de farinha de trigo
4 xíc. de leite integral
1 colher de chá de essência de baunilha
A casca ralada de 1/2 limão(sem a parte branca)
1 canela em pau

- Coloque as gemas e o açúcar numa panela de fundo grosso. Bata as gemas com o açucar até ficarem amarelo-claras e cremosas. Adicione a farinha aos poucos.
- Em outra panela, coloque o leite e o pau de canela no fogo e desligue quando estiver quase fervendo.
- Adicione aos poucos o leite às gemas batidas e mexa sem parar para não empelotar.
- Coloque a casca do limão, a essência de baunilha e leve a panela ao fogo baixo, mexendo sempre. O creme estará pronto quando começar a grudar na colher, retire a casca do limão e descarte.

- pão-de-ló
6 ovos
6 colheres de sopa de açúcar
6 colheres de sopa de farinha de trigo
1 colher de chá de essência de baunilha
1 pitada de sal


Bata as claras em ponto de neve firme com o sal, junte as gemas, uma a uma, o açúcar e a essência de baunilha. Com um fouet, incorpore, aos poucos, a farinha peneirada. Unte uma assadeira retangular com manteiga e polvilhe com farinha, espalhe a massa e leve ao forno para assar até que a superfície fique dourada.


- Montagem:

-
No microondas, derreta o chocolate, depois acrescente algumas colheres de sopa de creme(aproximadamente 1/3 da receita).
- Fore o fundo de uma tigela em que a zuppa possa ser servida com o pão-de-ló cortado em fatias. Umedeça o pão-de-ló com uma mistura de bebidas(eu faço a minha com Marsala, Vinho do Porto, Cognac e Grand Marnier). Cubra o pão-de-ló com o creme.
- Coloque mais uma camada de fatias de pão-de-ló e umedeça com a mistura de bebidas, coloque o creme de chocolate e faça mais uma camada com pão-de-ló e umedeça-a.
- Finalize com o restante do creme. Cubra a tigela com filme de PVC e leve a geladeira por no mínimo 3 horas. Sirva gelado salpicado com amêndoas em lâminas tostadas.

quinta-feira, 7 de agosto de 2008

David Lebovitz's Blog

Algums meses atrás, comecei a ler o blog do chef pâtissier David Lebovitz. Além de ótimas receitas, tem também causos sobre as peculiaridades dos franceses e da vida em Paris.

Passei a visitar o blog regularmente depois que li esse post sobre a "housecleaner". Achei tão sensível a forma que ele descreve como a relação foi se estabelecendo ao longo dos anos. quis compartilhar....


"Even though I live in a small apartment, I'm not especially good at keeping it tidy. I'm fairly neat and organized, which is essential when living and working in the same space. But I'd rather spend my time baking brownies than scrubbing sinks, if you can believe it.

Jeanne is my housecleaner and she comes every other week. (Except during her eleven-week summer vacation.) The first time we met, she strode in the front door for her interview, and immediately said to me, "Je ne suis pas une voleuse, monsieur"—"I am not a thief."

I was sure she was telling the truth, since she was better dressed than I. She arrived wearing a silk scarf tied impeccably around her neck and strode through my door in elegant leather pumps. The flowery lilt of French perfume wafted towards me as she entered, and her hair was so neatly-coiffed and sprayed into place that a mistral, the violent wind that sweeps through Provence, wouldn't have been able to budge it.

Being from San Francisco, I did the brief Adam's-apple check and yes indeed, Jeanne was the real thing.


But lest you think Jeanne was dainty and sweet, think again. The first time she came to clean, she kicked off those fancy shoes, put on her slippers, and padded off in search of the eau de javel, that universally-loved liquid developed here in 1789 that's still very dear to the French to this day.

In fact, they're still beaming with so much pride that they've named a métro stop after it, called "Javel." Imagine if there was a subway stop in your city called "Bleach."

It's one of the few métro stops in Paris I've never been to—but I presume it's the cleanest.

Because my apartment is just two rooms, you'd think it would be simple to clean. When we first met, Jeanne originally said it would take her two hours to do it, which sounded like quite a long time. But since it takes me about two weeks to work up the energy to unearth and untangle all those cords and hoses on my aspirateur (I always manage to find something more interesting to do in Paris than vacuuming), I went along with it. During her first visit I left and went to the cinema.

When the movie was over and two hours had passed, I figured she'd have finished up and it was safe to return. When I turned the key in the lock, the door swung open and there she was, still padding around, engulfed in fumes of bleach. Although she'd been there way past her estimated time of departure, she was cleaning around the buttons on my fax machine like a madwoman...but hadn't yet made it to the kitchen or the bathroom.

I hung around and tried to stay out of her way, and when she finished, I suggested that the next time she came, it might be better if she started in the "critical areas", namely the bathroom and kitchen—instead of detailing le fax. Jeanne slipped back into her pumps, neatly folded her rubber gloves, and finally left a good four hours after she had arrived.

Since our first encounter, we've been together for years and Jeanne's become a fixture in my life. So much so, that I've slipped from using the more formal vous to the friendlier tu with her. Although she still uses vous, I guess she feels pretty comfortable with me, since each time she arrives, she scrutinizes my face very deeply and tells me she's worried about my health. She says I should be eating more red meat, a diagnosis that she brings home by vigorously punching her fist in the air. I want to tell her, thanks—now could she just clean the toilet? But I'm worried about that well-manicured right-hand jab, so I don't say a word.

I've finally got her down to cleaning my tiny place in 2 hours and forty-five minutes, a feat that's taken me several years to accomplish. I couldn't tell her outright to leave, so I come home and feign surprise each time that she's still there, praying that she might get the hint. That's after I've sat through War & Peace, stopped somewhere afterwards for a glass of wine, then wandered aimlessly in the freezing rain until I thought, "Of course, she must be finished by now" hoping to be allowed back into my home again. But lo and behold, no matter what time I return, there she is. Bleach in hand, scrubbing the rubber bumpers under the base of my KitchenAid mixer.

But I'm not complaining.

True to her word, nothings gone missing and I'm happy with the great cleaning job that she does...in spite of the small fortune I'm spending on bleach. My next task is to convince her that I participate in this new-fangled thing called "recycling."

Still, I can't imagine life without Jeanne and I'd miss our bi-weekly sessions of her doling out health advice, and me wishing she'd concentrate her energy on the kitchen floor instead of detailing the plastic holes behind my alarm clock.


Oddly, one day I came home and she'd already left, which was a first. She left a note that she was missing a sock and if I found it to please let her know.

I looked under the shelves, where there was not a speck of dust. I moved a few boxes around and saw the walls and corners had been scrubbed and polished. I lifted up the sofa, and the carpet looked as fresh as that day I installed it. But no sock.

Feeling the need to stop in the bathroom, something struck me as odd: I looked around and noticed that it hadn't been cleaned.

Like, at all.

I don't know what she'd been doing and how someone could spend half-a-day cleaning a two-room apartment but forget the bathroom. Yet I was happy to forgive her. Because when you're all alone in a foreign country, it's nice to have someone looking after you. And I think it's a good idea to keep her on my side.

Especially with that right-hook."

David Lebovitz

quarta-feira, 6 de agosto de 2008

Rocambole de Doce de Leite

pão de ló
6 ovos
6 colheres de sopa de açúcar
6 colheres de sopa de farinha de trigo
1 colher de chá de essência de baunilha
1 pitada de sal


recheio
1 lata de leite condensado
1 colher de sopa de essência de baunilha

Numa panela de pressão coloque a lata de leite condensado e cubra com água, leve ao fogo médio por 40 minutos, deixe esfriar enquanto prepara o rocambole. Preaqueça o forno a 160°. Bata as claras em ponto de neve firme com o sal, junte as gemas, uma a uma, o açúcar e a essência de baunilha. Com um fouet, incorpore, aos poucos, a farinha peneirada. Unte uma assadeira retangular com manteiga e polvilhe com farinha, espalhe a massa e leve ao forno para assar até que a superfície fique dourada.
Em uma tigelinha coloque o doce de leite e misture a essência de baunilha. Desenforme o rocambole ainda morno sobre uma superfíe lisa polvilhada com açucar. Recheie com o doce de leite e enrole no sentido do comprimento. Polvilhe com açúcar.

*O rocambole também pode ser recheado com geléia de morango caseira ou brigadeiro

Tudo Azul e As Pequenas Memórias

Quero viver como passarinho
Cantar, voar sem direção
Quando eu quiser construir meu ninho
Hei de encontrar um coração
Por enquanto eu quero viver
Com toda a liberdade
Saltando aqui, pousando ali
Essa é a minha vontade
Não, eu não quero prisão
Para o meu coração, eu não quero
Será bem triste o meu fim
Se eu não conseguir levar minha vida assim

Minha vontade - Velha Guarda da Portela


"Foi nestes lugares que vim ao mundo, foi daqui, quando ainda não tinha dois anos, que meus pais, migrantes empurrados pela necessidade, me levaram para Lisboa, para outros modos de sentir, pensar e viver, como se nascer eu onde nasci tivesse sido consequência de um equívoco do acaso, de uma casual distração do destino, que ainda estivesse nas mãos emendar"

José Saramago - As Pequenas Memórias

Exames Médicos

Ontem passei com o médico credenciado do consulado e fiz os exames médicos. Tudo correu de acordo com o previsto. Marquei a consulta com o Dr. Jorge João Leite que fica na Rua Sergipe, acho que os 15 minutos da consulta foram os 15 minutos que mais me custaram na vida, a bagatela de R$230,00. Eu sabia que seria mais ou menos assim, mas não pude deixar de ficar um pouco indignada, uma vez que ele começa a consulta fazendo as perguntas do formulário do consulado, perguntas muito plausíveis como:

"Você é viciado em drogas" - claro que respondi não, mas o diabinho dentro da minha cabeça dizia - Gato você acha mesmo que alguém vai falar que é viciado em drogas, tipo claro que sou, acabei de cheirar uma carreira na recepção, só perco para a Kate Moss.

"Você faz uso de alcóol?" - na hora pensei, Meu Deus, não posso falar que não porque não é verdade, mas se eu falar que sim vão pensar que eu sou uma alcólatra, falei que sim, ele perguntou com que frequêcia, meu sei lá com que frequência eu bebo falei que era muito esporádico, falei pronto agora ele não vai acreditar em mim.

"Você esteve em contato com alguém com turbeculose?" - que eu saiba não(respondi não), mas realmente todo mundo que você conhece se apresenta - Oi eu sou Fulano de tal e eu tenho turbeculose

"Alguém da sua família precisa de transplante?" - Hum, não...mas a família é grande e tem gente que eu nem conheço, sei lá se alguém aparece precisando de um rim, nunca se sabe

Tudo isso é brincadeira, só tentando ver o lado engraçado dessa situação cheia de estresse e expectativa, e que tem lá seus absurdos.

segunda-feira, 4 de agosto de 2008

Ariane

O lançamento do foguete europeu Ariane-3, que colocará em órbita os satélites de telecomunicações Telecom-1C, da França, e o norte americano Geostar, será no próximo dia 11 de março, anunciaram fontes da agência espacial francesa Arianespace, de Paris. Este é o 21º lançamento de um foguete Ariane, que parte da base espacial de Kourou, na Guiana Francesa.

07 de fevereiro de 1988

Nunca tem lugar para estacionar

Fernanda chegou a São Paulo no ano passado para estudar cinema na Faap. Menina bonita, sotaque de pernambucana. Não é muito inteligente. Mas acredita que abafa porque estudou inglês, francês e fez um monte de cursos de computação.
Mora num flat bem perto da faculdade, caro e sofisticado. O pai disse que ela não precisa se preocupar em ganhar dinheiro até terminar a faculdade. Então ela enrola o dia inteiro e faz um curso de francês a noite. A faculdade tem muitas matérias chatas nas quais ela sempre toma pau. Mas claro que a culpa é dos professores, que não sabem dar aula.
Lá em Recife ela não quis estudar porque achava que aqui teria mais concentração para os estudos. E a qualidade do ensino seria melhor também. É claro que em nenhum momento do ano passado ela parou para estudar porque já sabia tudo o que os professores estavam ensinando. Aliás, talvez ela nem precisasse ir à faculdade, mas o diploma é importante para alguma coisa no futuro.
Já acha que conhece bem a cidade. Todas as ruas dos Jardins, o shopping Iguatemi, os cinemas da Paulista e os bares da Vila Madalena. Ao centro nunca foi. Já disseram para ela que é perigoso. Mas está pensando em algum dia ir à Pinacoteca conhecer e fazer algumas fotos.
Outro lugar que ela precisa fazer foto é na loja da Daslu. Todas amigas de Recife e principalmente as do interior do Estado que vêm para São Paulo não podem ficar sem fazer umas compras básicas por lá. A Daslu é muito melhor do que comprar em Miami. Em Miami já foi muito bom comprar, mas agora está um pouco chato, São Paulo ficou mais badalada.
Ela pretende trabalhar com filmes de arte depois que terminar a faculdade. O favorito é "Amarelo Manga", porque mostra a realidade brasileira. Ela é muito preocupada com a condição da pobreza em que muitas pessoas vivem. Sempre que pode ajuda. No "Criança Esperança" mesmo ela doou R$100 pelo telefone. Depois teve que comer durante uma semana no McDonald's para economizar.
Quando escontra alguma criança pedindo esmola, ela logo dá umas moedas. Ficou um pouco espantada quando eu disse que não era muito bom dar dinheiro para crianças e resolveu que vai procurar outro jeito de ajudar.
Ela prefere comer no japonês ou em alguma lanchonete dos Jardins ou do shopping. Às vezes, cozinha algumas coisas no flat, mas detesta lavar a louça, então prefere perdir algo descartável.
O prédio dela é neoclássico, o pai que escolheu, ela adora esse tipo de arquitetura, acha que tem tudo a ver com São Paulo. Recife combina mais com o colonial.
Dirigir aqui ela ainda não se acostumou, mas tenta. As pessoas ficam muito impacientes quando ela pára em fila dupla para pegar alguma coisa rapidinho numa loja. O que eles querem que ela faça se não tem lugar para estacionar?

Por Duilio Ferronato, [Revista da Folha] 24 de Junho de 2007

sábado, 2 de agosto de 2008

Chegou!

Eu sabia que mais cedo ou mais tarde ela iria chegar, estava controlando a ansiedade ao máximo e só desejando que ela chegasse no prazo estipulado.

Para minha surpresa, hoje chego em casa depois de ir até São José dos Campos prestar o Toefl, e ela estava lá, em cima da mesa.

Minha carta com o pedido de exames médicos chegou hoje! Com 2 meses de antecedência, quase tive um negócio quando vi o envelope(pensei que pudesse ser outra carta pedindo documentação).
O visto está cada vez mais perto. Segunda vou marcar o médico.

sexta-feira, 1 de agosto de 2008

Faz-me rir

"Sou o intelectual mais importante do Brasil". A frase é do escritor Paulo Coelho, em entrevista publicada pela edição de agosto da revista masculina "Playboy".

As pessoas acreditam no que querem....